Semaine de la citoyenneté : Pour une autre suite du monde
De plus en plus d’individus et d’organisations ont compris qu’on ne peut plus continuer comme avant en ce qui a trait à l'environnement. La volonté d’agir augmente et des solutions bien réelles sont proposées.
Des familles mettent moins de viande au menu et achètent de plus en plus local. Certaines se lancent dans des défis « zéro déchet ». Des jeunes se demandent s’ils ont vraiment besoin de posséder une auto. Des municipalités repensent leur plan d’urbanisme pour favoriser les transports actifs et collectifs. Des entreprises s’engagent dans l’économie circulaire. Des investisseurs abandonnent les pétrolières. Des gouvernements adoptent des objectifs de carboneutralité. De plus en plus d’individus et d’organisations ont compris qu’on ne peut plus continuer comme avant. La volonté d’agir augmente et des solutions bien réelles sont proposées. C’est tant mieux parce qu’il y a urgence!
Le Protocole de Kyoto et les autres ententes internationales négociées lors des Sommets de la Terre et des CP (Conférences des parties) annuelles ont montré leurs limites. Il faut que tous s’y mettent, la population, les chercheurs, les entreprises, la finance. Il faut revenir à l’essentiel: « Penser globalement, agir localement ».
On sait qu’on n’en fait pas encore assez. Hausse des températures qui battent des records chaque année, perturbations majeures des écosystèmes : la biodiversité s’étiole entraînant avec elle une cascade de conséquences imprévues et indésirables. Bientôt, des régions entières de la Terre pourraient devenir inhabitables. « Nous en sommes à un moment de vérité », déclare António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies.
Devant ces constats, si le sentiment d’impuissance est encore très présent, le désengagement n’est pas une solution. La coordination des efforts individuels, institutionnels, industriels et interétatiques est notre meilleur espoir. Or, pour réussir, elle doit s’appuyer sur des connaissances scientifiques interdisciplinaires. C’est dans cet esprit que la Semaine de la citoyenneté est conçue : une vingtaine de brillantes invitées et brillants invités — issus des sciences humaines, des sciences de la nature et des arts — nous conduiront à réfléchir aux enjeux soulevés par les changements climatiques et le dépassement des autres limites planétaires.
Aux conférences de cette édition toute virtuelle de la Semaine s’ajoutent un concours de Pecha Kucha scientifique, un concours photo, un cinéclub et une utopie littéraire collective. L’objectif du comité organisateur de l’événement est de nous sensibiliser aux enjeux de la crise écologique et d’approfondir nos réflexions, sans sombrer dans un pessimisme paralysant, en nous ouvrant à des perspectives d’action et d’engagement pour un avenir prometteur.
Visionnez le message d’invitation de la directrice générale, Mylène Boisclair.
LE COLLECTIF DE LA SEMAINE DE LA CITOYENNETÉ
Marlène Boudreault, François Carrier, Claudia Lebeau, Steven Légaré, Julie-Anne Risler, Stéphane Thellen et toute l’équipe du CANIF
Cinéclub : « Il y a quelque chose dans l'eau »
Qu’est-ce que le racisme environnemental ? Le réalisateur Elliot Page va à la rencontre de trois communautés autochtones et noire de la Nouvelle-Écosse pour explorer avec elles les enjeux en lien avec la destruction de leur environnement.